Au revoir l’Europe !
Publié le 11 Juin 2014
Non pas que je n’ai su apprécier les charmes de Saint-Pétersbourg, sa majestueuse architecture néo-classico-baroque, ses kitchissimes églises orthodoxes aux fervents fidèles, ses immenses avenues au trafic autoroutier, ses innombrables ponts et canaux, sa « rue aux dimensions parfaites » (pour les fans de Klapisch), ses nuits blanches festives ou l’ironie des sigles Mac Donald’s et Starbucks écrits en cyrillique.
Non pas que je n’ai passé du bon temps à découvrir Moscou, la splendeur des cathédrales du Kremlin, l’exotisme du bienheureux Saint-Basile, l’élégance de ses stations de métro, ses imposants gratte-ciel staliniens, ses avenues encore plus immenses impossibles à traverser ou les petites vieilles sans gêne ramassant devant eux les pièces jetées par les touristes superstitieux près de la Place Rouge.
Non pas que je n’ai adoré retrouver mes compères Isabelle et Frizzette et célébrer l’anniversaire de ce dernier lors d’une soirée philosophique bien arrosée (dans les deux sens du terme).
Non pas tout ça, donc, bien au contraire, mais il était quand même temps de passer à la suite. Un cycle se termine, un autre est sur le point de débuter. Au revoir l’Europe, bonjour l’Asie. Après presque trois mois d’entrainement en milieu familier, le moment est venu de lancer l’aventure dans un environnement totalement inconnu.
Je suis désormais surexcité à l’idée de m’installer dans le Transsibérien pour arriver en terre asiatique d’ici quelques jours. Je dois bien avouer que ce train mythique n’a pas toujours été pour moi le rêve qu’il représente en lui-même pour certains. Il n’était initialement que le moyen le plus simple de parcourir une si grande distance sans avoir à prendre l’avion. Mais plus le départ approche, plus le Transsibérien m'apparait finalement indispensable à une arrivée en bonne et due forme en Extrême-Orient.
Je pressens que le voyage va être spécial... Débrief à Irkoutsk.