Dernière étape en Martinique
Publié le 29 Avril 2015
Ça y est, me revoilà en France ! Enfin, plus ou moins… La métropole est encore bien loin et il faudra donc patienter quelques semaines de plus avant de pouvoir revoir ma tronche. Oui, si tu n’étais pas au courant, sache que je suis bel et bien sur le chemin du retour. Sauf que je n’ai pas choisi le moyen le plus rapide pour rejoindre le vieux continent.
Avant de rentrer, il me restait quoi qu’il en soit un impératif dans ce voyage : passer par la Martinique pour profiter de quelques jours chez Margaux et Noé, mon frère d’armes du GR20. Randonnée dans les montagnes à la végétation luxuriante, snorkelling dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes, natation synchronisée avec d’immenses tortues pas farouches pour un sou… Le tout saupoudré de ti’ punchs en veux-tu en voilà. Bref, je ne rentre pas plus dans les détails – d’autant que Noé m’a demandé de passer sous silence les branlées que le lui ai mises à FIFA – mais, comme tu t’en doutes, ces quelques jours auront été des plus agréables. Une dernière étape on-ne-peut-plus parfaite, bien que trop courte.
Même pas une semaine que je suis sur l’île et je m’apprête déjà à mettre les voiles. Littéralement. Une fois ralliée la Guadeloupe – vers laquelle je m’envole dans quelques minutes –, je serai prêt à m’embarquer dans le grand périple qui doit me reconduire jusqu’en métropole. Un mois et demi sur un voilier. Pas mal de vomi en perspectives. C’est parti pour ma grande transatlantique !
Alors que ce trip sud-américain est définitivement terminé, le moment est venu de mettre un terme à mon projet EcoAmerica (avant peut-être de remettre le couvert lors d’un prochain voyage, s’entend). Au total, ce seront pas moins de quatre cent trente élèves qui auront eu l’honneur de m’entendre narrer laborieusement mon petit conte éducatif. Un poil moins que ce que j’espérais faire avant mon départ, mais je déculpabilise en me souvenant qu’à la base je n’étais pas censé mener la chose tout seul. Alors au final, compte tenu des circonstances – en particulier des vacances scolaires et jours fériés à répétition –, je me dis que c’est déjà pas si mal…